🚺 Madrid CFF / Vicky, de MVP en Liga Promises à joueuse de Liga Ellas à 15 ans

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À tout juste 15 ans, Vicky López a disputé ses premières minutes en Liga Ellas. MVP de la 1re édition de la Liga Promises féminine en 2019, la joueuse du Madrid CFF, internationale espagnole U17, a un brillant avenir devant elle, au point d’être courtisée par les plus grands clubs et par le Nigéria, le pays d’origine de sa mère.

José Ramón de la Morena, célèbre journaliste espagnol désormais frais retraité, a créé la Liga Promises, un tournoi alevín qui rassemble les meilleures canteras nationales et internationales. Depuis 2019, elle a un pendant féminin et c’est le Madrid CFF qui a remporté la 1re édition. Club 100% féminin fondé par Alfredo Ulloa. un père Madridista qui refusait de voir sa fille Paula porter le maillot de l’Atlético, le Madrid CFF a mis l’accent sur son travail dans les catégories inférieures. En plus de la victoire acquise aux dépens de Levante, il y a eu un autre trophée à exposer dans la vitrine : celui de MVP remporté par Vicky López, autrice d’un triplé en finale. La suite logique après avoir soulevé en avril 2018 la Football Cup Girls de Madrid contre Manchester City assorti du titre de meilleure joueuse pour la pépite de la pépinière.

Des Brésiliennes comme modèles au quotidien

Deux ans plus tard, la petite Vicky a déjà bien grandi. Le 5 septembre dernier, lors de la 1re journée de championnat disputée contre l’Athletic (défaite 2-0), elle a remplacé la Brésilienne Geyse Ferreira à la 80e minute. A tout juste 15 ans, 1 mois et 10 jours très précisément.

Cependant, elle n’en est qu’au début de son parcours et même si les observateurs affirment qu’elle aura du temps de jeu cette saison, il sera fort difficile de concurrencer le duo auriverde Geyse Ferreira-Gabi Nunes, très en verve actuellement. Geyse est la co-Pichichi du championnat avec 8 réalisations, les 4 dernières ayant été inscrites lors d’un match fou sur la pelouse du Betis lors de la 6e journée. Sa coéquipière, également passée par le Corinthians, a quant à elle trouvé les filets à 3 reprises. Le duo a les crampons aiguisés, ce qui limite pour l’heure le protagonisme de l’adolescente, mais qui lui permet néanmoins de prendre exemple sur deux attaquantes en pleine réussite.

Dans les pas d’Asisat Oshoala ?

Ambidextre, dotée d’une conduite de balle étonnante pour son âge, Vicky López découvre l’élite du football espagnol en pointillés pour le moment (elle n’est pas toujours convoquée et n’est plus entrée en jeu jusqu’à présent) mais elle est déjà suivie par de nombreuses grosses écuries qui ne manquent pas de la courtiser. Et elles ne sont pas les seules.

Internationale U17 avec l’Espagne, elle a disputé deux matches et inscrit un but sous les ordres de Kenio Gonzalo en août dernier. Pour autant, son avenir n’est pas encore tout tracé avec la Roja. En effet, elle ne serait pas réticente à jouer avec le Nigeria, le pays d’origine de sa mère. Forcément, la perspective de la voir évoluer dans un futur proche sous le maillot des Super Falcons avec la Blaugrana Asisat Oshoala, 8 buts cette saison et élue 4 fois meilleure joueuse africaine, a de quoi plaire. Mais entre une fédération qui a récemment laissé en rade sa sélection U20, contrainte de dormir dans la rue à cause d’une facture d’hôtel impayée, et une autre qui brille mondialement dans toutes les catégories inférieures, la différence de considération sera prépondérante. Il y a fort à parier que le nom de Vicky López soit au centre de nombreuses conversations dans le milieu du football féminin dans un futur très proche.

François Miguel Boudet

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