Les Colchoneros peuvent aller poser un cierge au Duomo ! Nettement dominé, mené au score, l’Atlético de Madrid a dû son salut à l’expulsion de Franck Kessié à la 29e minute. Voici nos notes d’une victoire in extremis et chanceuse.
AC Milan
Atlético de Madrid
El MVP : Brahim Díaz
Le meilleur Espagnol sur la pelouse jouait en rossonero. L’ancien joueur du Real Madrid a été partout, enchaînant les dribbles (8 en 56 minutes) et les tacles (4). Surtout, il a fixé la défense colchonera pour servir Rafael Leao sur l’ouverture du score. Au bout du rouleau avant l’heure de jeu, il s’est épuisé au pressing et sur les quelques ballons qu’il a eu à négocier en 2e période. Un joueur qu’on aurait préféré voir tous les weekends en Liga plutôt qu’en Serie A…
El Patrón : Ismaël Bennacer
L’Arlésien a été impressionnant, tant dans son volume de jeu que dans sa lucidité avec le cuir comme dans son placement. L’international algérien est celui qui a touché le plus de ballons côté Milan et il s’est l’utiliser. Clef de voûte du système mis en place par Stefano Pioli, Bennacer a montré de quel bois il était fait dans un contexte défavorable pendant plus d’une heure.
La Buena Sorpresa : Antoine Griezmann
Ça y est, il a marqué ! Et quel but ! Non seulement, Grizi a inscrit un golazo somptueux (et il fallait bien ça pour tromper la vigilance de Mike Maignan) mais en plus il compte très cher dans la balance car il a conclu la domination colchonera depuis l’expulsion de Kessié. Dès son premier ballon qui a déstabilisé le bloc rossonero, on a vu qu’il était bien plus en jambes qu’en Liga. Il fallait quelques matches pour le remettre dans le bain, le Principito est sur la bonne voie.
La Decepción : Diego Simeone
Où veut aller le Cholo ? Depuis le début de saison, son équipe manque d’implication, d’impact, de spontanéité. Empruntés, les Indios ont eu des alertes en Liga avec notamment une défaite contre Alavés le weekend dernier. Ce mardi soir, ils ont été indigents pendant 30 minutes, broyés par le Milan. Sans l’expulsion inutile de Kessié, ça sentait la très mauvaise soirée. Et même en supériorité numérique, c’était encore très brouillon. Trop de joueurs sont en dedans et semblent moins concernés alors que le degré d’exigence a changé depuis le titre de champion. L’Atlético ne peut se contenter du minimum désormais.