Battue aux tirs au but en dĂ©pit d’un premier arrĂŞt d’Unai Simon, l’Espagne est Ă©liminĂ©e de l’Euro (1-1). MalgrĂ© une prestation aboutie et une domination presque sans partage sur l’Italie, la Roja rentre Ă la maison. Un retour au bercail la tĂŞte haute avec l’espoir que l’aventure ne fait que commencer. Voici nos notes.Â
Espagne
ItalieÂ
El MVP : Luis Enrique
Le « sale mec » a presque rĂ©ussi le sale coup parfait ! Alors qu’Alvaro Morata Ă©tait immuablement titulaire depuis le dĂ©but de l’Euro, l’Asturien a surpris son monde, et Roberto Mancini, en alignant Mikel Oyarzabal, avec Dani Olmo dans un rĂ´le hybride et le Basque en Ă©lectron libre. Sa Roja a Ă©tĂ© de ce fait insaisissable plongeant l’Italie dans la neurasthĂ©nie. De quoi essorer la Nazionale avant de faire rentrer son homme de confiance. Cela n’a pas suffi, mais Luis Enrique a rĂ©ussi sa mission : sortir l’Espagne du doute et initier un nouveau cycle après trois compĂ©titons internationales catastrophiques. On a pu en douter mais c’est bien lui le puto crack !
El PatrĂłn : Pedri
Pas encore majeur aux Etats-Unis, Pedri a encore fait Ă©talage de sa classe et de son talent sur un terrain de football. DĂ©jĂ magnifique pour sa première saison au Barça, l’ancien de las Palmas malgrĂ© une saison Ă plus de 60 matchs, est encore magnifique pour mettre de l’huile dans les rouages. Une dĂ©monstration tout en justesse pour un joueur dĂ©jĂ très grand.
La Buena Sorpresa : Dani Olmo en faux 9
Choix fort de Luis Enrique, la Seleccion a commencĂ© sans neuf de mĂ©tier cette rencontre. On s’attendait au pire, mais finalement, le jeu sans ballon de Dani Olmo ainsi que sa vĂ©locitĂ© ont fait un bien fou Ă l’Ă©quipe, tout en mettant l’Italie en grande difficultĂ©. Sans repères et avec un joueur fuyant, bougeant, Ă©vitant le duel, la charnière italienne a vĂ©cu un moment difficile. L’un des meilleurs sur la pelouse ce soir, inspirĂ© et très mobile, malgrĂ© son loupĂ© lors de la sĂ©ance de tirs au but.
La Mala Sorpresa : La finition espagnole
Le choix Dani Olmo a offert Ă©normĂ©ment de situations en plus d’une qualitĂ© de prĂ©paration de grand niveau pour la Roja. Le ballon vivait bien, arrivait rapidement dans la surface de vĂ©ritĂ© italienne, cependant les situations de frappe ont Ă©tĂ© rare et la rĂ©alisation très moyenne, pour ne pas dire mauvais.
La DecepciĂłn : La gestion de ManciniÂ
Mancini, vantĂ© pour son jeu et ses choix a jouĂ© un jeu dangereux après l’ouverture du score. Son Ă©quipe dĂ©jĂ en difficultĂ©, notamment au milieu, le technicien italien a pourtant allĂ©gĂ© ce secteur pour renforcer la dĂ©fense, sans succès. La sĂ©lection italienne ne pouvait plus tenir le ballon et n’a fait que souffrir ensuite. Un rappel Ă l’ordre avant la finale. L’Italie sait mieux faire elle l’a prouvĂ©.