🔴🟡 Previa Roja – Euro 2020 : Espagne – Suisse : pour déjouer tous les pronostics

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Alors que l’Espagne attendait la France en 1/4 de finale de cet Euro 2020, la Suisse a créé la sensation en sortant les Bleus au bout du suspense. Si la Nati fait moins peur a priori, la Roja sait qu’il ne faudra pas sous-estimer cette équipe, même privée de son leader. Présentation d’un match opposant deux sélections que l’on n’attendait pas à pareille fête.

Ça pour une surprise ! Il fallait être un parieur avisé ou inconscient pour imaginer que l’affiche du premier quart de finale de l’Euro 2020 opposerait l’Espagne à la Suisse. La Roja a dominé la Croatie avant d’être rattrapée in extremis dans les arrêts et de finalement se reprendre en prolongation. De son côté, la Nati a fait le même coup que la Croatie mais a fait tenu le choc pour faire mordre la poussière à la France. Pour la Selección, c’est une aubaine car la Suisse, surtout privée de Granit Xhaka, impressionne moins a priori que les Bleus. Mais méfiance !

Jamais simple

Depuis la défaite lors du 1er match du Mondial 2010, l’Espagne et la Suisse se sont rencontrées 3 fois pour un bilan d’une victoire pour la Roja (en Ligue des Nations en octobre 2020) et de deux matches nuls (en amical en 2018 et en Ligue des Nations en novembre 2020). En somme, prendre en défaut la Nati n’est pas chose aisée. Alors imaginez maintenant avec toute la confiance accumulée après la victoire aux tirs au but contre les Bleus, surtout après un tel scenario rocambolesque. La Suisse peut être prise en défaut mais ses qualités mentales et son abnégation lui apportent un surplus d’énergie qui serait néfaste de négliger.

Tous les feux sont au vert pour la Roja mais…

La Roja est plus en confiance que jamais également. Le retour en grâce de Sergio Busquets a équilibré toute l’équipe, l’affirmation d’Aymeric Laporte derrière se perçoit à chaque sortie, la résilience d’Álvaro Morata : tout va dans le sens de Luis Enrique. Y compris de l’autre côté du terrain car avec la suspension de Granit Xhaka, la Nati a perdu son leader, un joueur fantasque et imprévisible, capable de rameuter ses coéquipiers et de remobiliser les troupes.

Malgré cette absence de marque, la Suisse a de solides arguments. Le 3-5-2 de Vladimir Petkovic est rodé et performant et tactiquement, la Nati a plus de certitudes que la Roja dont le visage collectif s’est éclairé depuis seulement 2 matches.

Jusqu’au match contre la Slovaquie, marquer était le problème numéro 1 de la Roja. Depuis, c’est une avalanche de buts, 10 en deux rencontres ! Le facteur X Pablo Sarabia est sorti de nulle part ou presque mais il est devenu le fer de lance d’une Selección qui calcule moins, percute plus, ose davantage. Le Parisien a emmené dans son sillage toute la ligne offensive avec Álvaro Morata, Ferran Torres et Mikel Oyarzabal, tous buteurs et décisifs comme titulaires ou remplaçants.

Désormais, il reste à savoir si le soufflé retombera aussi vite qu’il est monté. Après avoir débuté la compétition en catimini, la Roja suscite de nouveau des espoirs. Atteindre le dernier carré serait presque inespéré. Il ne faut surtout pas se méprendre sur la Suisse, sinon tous ces efforts auront été vains.

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Suisse

 

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