Dans une Cartuja de Séville entre ombre et lumière, la Roja a étrillé une piètre Slovaquie (5-0) et se classe à la 2e place du Groupe E. Avec un Martin Dubravka héros puis zéro et un Pablo Sarabia inattendu mais décisif, voici nos notes.
Espagne
NB : Unai Simón n’est pas noté car même Francisco Molina aurait pu demander une dérogation à l’UEFA pour être titulaire
Slovaquie
El MVP : Pablo Sarabia
Titularisé au départ sur le côté droit, le Parisien a croqué à pleines dents dans cette opportunité. Auteur de la passe décisive pour la transversale sur l’ouverture du score, l’ailier qui s’est aussi promené à gauche a ajouté un but et une passe décisive en 2e période. L’ancien Sévillan n’a pas manqué le coche.
El Patrón : Sergio Busquets
De retour après ses aventures avec la Covid, le capitaine a apporté de la stabilité au milieu de terrain. La boussole catalane a permis à Koke Resurrección et Pedri de se concentrer sur les tâches offensives en faisant le sale boulot. No Busi no party, ça ne bouge pas.
La Buena Sorpresa : Les choix de Luis Enrique
On se demandait bien où allait Luis Enrique en reformatant la moitié de la défense et en lançant Pablo Sarabia. Finalement, ses décisions ont été validées. Certes, Martin Dubravka et la défense slovaque ont permis à la Roja d’inscrire les deux premiers buts, mais le jeu espagnol a été plus vif et tranchant que contre la Suède et la Pologne. Même ses changements ont été efficaces puisque Ferran puis Torres ont marqué. La faiblesse de la Slovaquie a aidé mais après 180 minutes proches du néant, il faut un peu savourer avant le début des choses très sérieuses.
La Mala Sorpresa (pour la Slovaquie) : Martin Dubravka
Quand il a sorti le penalty d’Álvaro Morata, on s’est dit que le gardien slovaque allait se transformer en Goldorak. Mais comme les vampires, la lumière du soleil a certainement dû l’effrayer au moment de sortir la frappe sur la transversale de Sarabia sur le 1er but, lors de ses sorties sur Gerard Moreno sur le 2e et sur Pau Torres pour le 5e. Pas aidé par sa défense et même tous ses coéquipiers, il a été au diapason d’une équipe venue en claquettes.
La Decepción : Álvaro Morata
Prendre ses responsabilités c’est bien, mais frapper convenable son penalty c’est mieux. Encore un match où le Bianconero a failli marquer, fait des courses, tenté mais c’est beaucoup trop léger, surtout quand Sarabia se retrouve là où lui devrait être sur le 3e but et quand Ferran Torres le remplace et marque sur son premier ballon d’une talonnade derrière le pied d’appui. Le running gag ne devient même plus drôle et on finit par avoir de la peine pour lui.