Tenue en échec lors du premier match face à la Suède (0-0) après une prestation à la fois encourageante en première mi-temps mais insipide ensuite, l’Espagne se doit de frapper un grand coup ! Pour s’éviter un match couperet face à la Slovaquie et peut-être une immense désillusion, la Roja devra gagner et accessoirement convaincre face à la Pologne de Robert Lewandowski ce soir à 21h. Pas une mince affaire pour une équipe en manque de repère. Previa.
Presque 20 frappes, une énorme possession de balle, quelques situations intéressantes, mais aussi une grosse situation concédée à Osaka : la première sortie de l’Espagne contre la Suède ressemble énormément à ce qui nous a été proposé lors de la Coupe du Monde 2018. Pourtant, le contexte est différent, Luis Enrique travaille depuis un long moment avec ce groupe et a fait quelques choix forts pour redonner du souffle à un pays qui vivait encore dans son récent passé glorieux. Du nouveau, mais aucun renouveau.
Pedri, Ferran Torres Olmo, une jeunesse encore tendre ?
Pour son premier match Luis Enrique a décidé de se passer de joueurs comme José Gayà, Thiago Alcantara, David De Gea ou encore César Azpilicueta. C’est donc un onze assez jeune qui a débuté face à la Suède, sans pour autant réussir à apporter énormément de folie dans un jeu bien trop souvent stéréotypé. Certes, la Suède a posé le bus pour espérer prendre un point face à l’ogre du groupe, un choix qui s’est relevé payant pour les jaunes, mais la Roja n’était-elle pas prévenue ? En connaissance de cause, la titularisation de Rodri, dans un milieu qui a manqué de projection, était-elle nécessaire ?
Des changements sont-ils à prévoir pour cette deuxième rencontre face à un adversaire qui semble très fort sur le papier ? Peut-être ! Le peuple réclame Gerard Moreno, et selon Marca le souhait pourrait être exaucé. Au milieu, le capitaine Sergio Busquets de retour à l’entrainement après son teste négatif à la COVID-19, devrait laisser sa place à Koke, accompagné de Pedri et Thiago Alcantara.
En défense l’absence de Gayà, dont la variété de jeu pourrait être un atout, pose question, mais c’est bien Jordi Alba qui devrait à nouveau démarrer. La Roja qui était encore attendu semble encore ronronner, incapable de trancher pour changer profondément de dynamique. Luis Enrique était pourtant là pour ça. Ce match, est une bascule qui peut être salutaire ou fatale à cette sélection.
Qu’attendre de la Pologne ?
La Pologne est dans une dynamique encore plus mauvaise que la Roja. Attendu en grande pompe après son bon Euro 2016, emmené par le génial Robert Lewandowski : l’équipe patine fort. Des changements de sélectionneurs qui semblent avoir fait perdre du temps à l’ensemble du groupe, un Paulo Sousa, sur le banc, qui se plaint du contexte : cela offre une équipe moyenne et ronronnante.
Pour autant, l’équipe est en capacité de faire des gros coups et peut surprendre une Espagne dont la préparation a été tronquée. Battue lors de la première joueurs face à la Slovaquie, la Pologne doit, elle aussi, faire un résultat. Ce match entre les meilleures équipes du groupe, sur le papier, ne sent pas bon pour les deux sélections, le moins mauvais l’emportera sûrement !