🔥 Le 1️⃣1️⃣ de la phase aller de Liga

100% Liga Accueil Actu Articles En avant Liga Santander

La phase aller de Liga s’est disputée à un rythme échevelé. Les matches se sont répétés avec une fréquence inédite et les organismes ont souffert. Malgré tout, cette première moitié de championnat a été le théâtre de belles rencontres avec des confirmations, des révélations, des équipes qui initient un nouveau cycle et d’autres qui peinent à se relancer. Voici le XI des 19 journées de ¡Furia Liga! avec, en bonus, un banc des remplaçants bien fourni. 

Jan Oblak (Atlético de Madrid) : le gardien colchonero a réalisé une phase aller proche de la perfection avec seulement 6 buts encaissés. Grâce à une défense en béton armé, le Slovène dirige une base arrière particulièrement efficace malgré le changement de système et la blessure de Josema Giménez.

José Luis Gayà (Valencia CF) : le capitaine che est insubmersible même pendant la tempête qui secoue le club blanquinegro depuis un an et demi. Défenseur intraitable, contre-attaquant hors pair, sa qualité de centre n’a pas d’équivalent sur le côté gauche.

Mario Hermoso (Atlético de Madrid) : dans la défense à 3, principale innovation du Cholo Simeone, cette saison, l’ancien défenseur de l’Espanyol a enfin trouvé sa place. Il fait partie des joueurs colchoneros à avoir le plus progressé sur cette phase aller, dans l’engagement, la régularité et la performance.

Jules Koundé (Sevilla FC) : tout simplement le meilleur défenseur central de Liga sur cette phase aller. Impeccable dans son placement, intelligent même son pression, complémentaire avec Diego Carlos, l’ex-Bordelais fait aussi dans le dépassement de fonction en pouvant également être performant en tant que latéral droit.

Jesús Navas (Sevilla FC) : le vétéran sévillan n’a pas de concurrent à sa taille en Liga. Capable de multiplier les aller-retours pendant 90 minutes, auteur de centres au cordeau, âme de Nervión : inégalable et inégalé.

Koke Resurrección (Atlético de Madrid) : en voilà un qui porte bien son patronyme ! Le 3-5-2 a complètement relancé le capitaine des Indios. Sa polyvalence et sa science tactique ont marqué le jeu colchonero lors de la phase aller. Mieux, il est devenu un titulaire en puissance avec la Roja, une belle revanche par rapport au Mondial 2018.

Marcos Llorente (Atlético de Madrid) : dans le style polyvalent, le néo-international ne fait pas dans la demi-mesure. Capable de jouer à l’intérieur ou sur l’aile, au milieu comme en seconde pointe, le petit neveu de Paco Gento se révèle chaque match un peu plus avec Simeone en guise de mentor.

Mikel Oyarzabal (Real Sociedad) : le capitaine txuri-urdin a assurément été l’homme du début de saison en Liga. Avec Mikel Merino et David Silva, l’ailier gauche a dirigé le jeu impulsé par Imanol Alguacil

Iago Aspas (Celta de Vigo) : il y a un Celta avec et sans lui et aucun club de Liga est aussi dépendant des performances de son meilleur joueur. Avec Óscar García, il a tenu son équipe hors de l’eau. Avec Chacho Coudet, il a largement contribué à changer le jeu des Galiciens. Sa récente blessure a prouvé encore une fois que le Mago de Moaña est indispensable.

Gerard Moreno (Villarreal) : l’homme à tout bien faire des Groguets est l’un des joueurs les plus complets de Liga. Buteur, passeur et meneur de jeu, l’ancien de l’Espanyol est le référent d’Unai Emery tant il éclaire le secteur offensif du sous-marin jaune.

Karim Benzema (Real Madrid) : le chef d’orchestre merengue, indéboulonnable malgré ses 33 ans. Plus que jamais, il marque l’histoire du champion d’Espagne en titre. Très souvent critiqué depuis son arrivée, il fait enfin l’unanimité en prenant toute la lumière pour lui au lieu de rester dans l’ombre comme c’est si souvent arrivé.

Entraîneur : Diego Simeone (Atlético de Madrid)

Savoir se réinventer est la marque des grands entraîneurs. Diego Simeone a initié un nouveau cycle tactique avec l’Atlético de Madrid et le résultat est manifeste. Désormais assisté par Nelson Vivas, El Cholo propose un 3-5-2 percutant, efficace, défensivement impeccable et offensivement implacable avec l’apport de Luis Suárez, le chaînon manquant pour que les Indios deviennent létaux. Cette phase aller a été survolée et on ne voit pas qui pourrait empêcher les Colchoneros de remporter le titre cette saison.

Remplaçants

Aítor Fernández (Levante)

Alfonso Pedraza (Villarreal)

Stefan Savic (Atlético de Madrid)

Pedri (FC Barcelona)

Bryan Gil (Éibar)

Youssef En-Nesyri (Sevilla FC)

Luis Suárez (Atlético de Madrid)

Commentaires