📝 Analyse / Les 3️⃣ enseignements d’Osasuna – Atlético de Madrid (1-3)

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Le Partidazo de la semaine a accouché d’une rencontre intéressante au Sadar entre Osasuna et l’Atlético de Madrid. Les Rojillos ont longtemps fait douter des Colchoneros qui sont réellement rentrés dans leur match en 2nde période. Affaiblie par des individualités en-deçà de leur niveau escompté, l’équipe de Simeone a ensuite pu compter sur ses hommes en forme pour terrasser les toujours surprenants joueurs de Jagoba Arrasate. 

1️⃣ Des individualités colchoneras qui inquiètent

C’est une constante sur les dernière semaines : les couloirs de l’Atlético de Madrid sont en souffrance. En difficultés, les latéraux rojiblancos ont du mal à se mettre au niveau et offrent des situations dangereuses sur un plateau à leurs adversaires à chaque match. Souvent débordés et aspirés, les latéraux ont permis à Osasuna de centrer 25 fois hier. Sur ce total, 5 centres se sont avérés précis et auraient pu terminer en but sans la présence toujours féroce de Savic, Giménez et Oblak. Un problème énorme. Trippier, Lodi (sur le banc samedi) et Hermoso aligné malgré lui en latéral gauche sont actuellement les maillons  faibles de cet Atlético qui offre pourtant de plus en plus de choses intéressantes. En 2nde période, cette faiblesse s’est traduite par le deuxième but encaissé par les Colchoneros dans ce championnat. 

Malgré ça, l’équipe de Simeone est pour l’instant une muraille quasi imprenable en championnat avec deux petits buts encaissés seulement, au contraire de la Ligue des Champions où le comptage atteint 3 buts encaissés par match en moyenne. 

2️⃣ …d’autres qui réjouissent

Si certaines individualités en difficulté et l’absence de solutions doivent occuper l’esprit du Cholo, il peut en revanche dormir tranquille sur l’engagement et le niveau de certains de ses hommes forts. 

Déjà étincelant contre RB Salzbourg, João Félix a encore une fois fait parler sa technique et sa vitesse pour dynamiser les offensives rojiblancas. Bien aidé par un Ángel Correa très contesté mais qui répond finalement souvent présent, le Portugais a brillé. Auteur de l’ouverture du score sur un penalty obtenu par Vitolo Machín, il aurait pu s’offrir un doblete dans ce même exercice mais le poteau en a décidé autrement. Il doublera superbement la mise quelques minutes plus tard sur une passe d’un Correa décidément dans tous les bons coups. 

Au rayon des satisfactions également le retour à un très haut niveau du capitaine Koke Resurrección. Etincelant en seconde période, il a distribué le jeu de son équipe, tenant son milieu de terrain par son excellent placement. La présence de Marcos Llorente, a également contribué à équilibrer l’entrejeu colchonero orphelin (mais peut-être pas tant que ça) de Thomas Partey. 

Partido de LaLiga Santander entre el Osasuna y el Atlético. En la imagen, Correa y Adrián.
LaLiga Santander match between Osasuna and Atlético. In this picture, Correa and Adrián.
Photo by Icon Sport – Estadio El Sadar – Pampelune (Espagne)

3️⃣ Osasuna sait appuyer là où ça fait mal 

Si le collectif colchonero s’est mis en route en seconde période poussé par des individualités en réussite, Osasuna n’a pas démérité. Plutôt dominateur en première période, les hommes d’Arrasate auraient pu ouvrir le score à plusieurs reprises. Profitant des largesses adversaires dans les couloirs, les Navarrais ont plusieurs fois été en bonne position de centre, Enric Gallego se plaçant à plusieurs reprises dans le couloir droit de l’Atleti quelque peu oublié. 

Le pressing des locaux a longtemps posé un problème insoluble aux joueurs de Simeone qui ne parvenaient pas à se projeter rapidement et efficacement à la récupération du ballon, jusqu’à l’action du penalty de Vitolo. 

En bonne position au classement (9e), Osasuna risque encore de faire perdre quelques points au gros du championnat au Sadar. La preuve : l’inquiétude était de nouveau palpable sur les visages des joueurs de l’Atleti lorsque la recrue Budimir à réduit l’écart (1-2) à 10 minutes de la fin du temps réglementaire. Une inquiétude qui en dit long sur le niveau des Rojillos mais aussi sur les difficultés qu’il reste à surmonter pour les Indios. 

Tracy Rodrigo

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