LDC / Valencia-Atalanta : trouver l’antidote pour espérer un miracle

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Défait 4-1 par l’Atalanta à San Siro il y a 3 semaines, le Valencia CF comptait bien sur l’ambiance de Mestalla pour renverser cet écart a priori définitif. Mais comme rien ne peut être simple avec les Blanquinegros, l’épidémie de coronavirus est passée par là et ce 1/8 de finale retour se disputera à huis clos. Un coup dur car, vu les dernières prestations proposées, le supplément d’âme ne viendra pas de la tactique.

Il savait que c’était impossible, alors ils ne l’ont pas fait. Ainsi pourrait-être résumée le 1/8 de finale aller de la Ligue des Champions disputé par le Valencia CF contre l’Atalanta. Face à l’armada offensive de Gian Piero Gasperini, les Blanquinegros ont été trop fébriles pour compenser les absences en défense et marquer davantage, en dépit d’occasions énormes. La qualité des attaquants de la Dea et la beauté de leurs buts ce soir-là à San Siro a masqué un fait indiscutable : Valencia a eu l’opportunité de marquer plusieurs buts. Sans beaucoup de mouvement, avec peu d’idées, les Che auraient largement pu rentrer dans la capitale du Turia avec un ou deux buts de plus en sa faveur. Mais c’est un fait : este Valencia perdona mucho.

Manque d’entrain

Même si l’Italie tourne au ralenti depuis 15 jours, que l’Atalanta n’a pas joué le weekend dernier, difficile de voir Valencia renverser la tendance. D’un point de vue tactique, Albert Celades n’est pas du même bois que son adversaire. L’effet Marcelino s’est estompé, le ressort est cassé. Dans une Liga faible, cela ne met pas un terme aux ambitions du club pour accrocher la 4e place. En Ligue des Champions, sans préceptes basiques pour maintenir à flots un effectif qui tire la langue et fort dépourvu en défense centrale, l’ancien sélectionneur de la Rojita ne fait pas illusion. Tactiquement, il n’a pas les armes pour lutter, à la fois par inexpérience et manque de compétence. La qualification ne peut venir que de l’euphorie, du psychologique, de la furia, en bref d’une réussite aussi insolente que maximale.

Même les dirigeants eux-mêmes ne semblent pas vraiment y croire. Très discret sur le huis-clos, Anil Murthy a été tancé en interne par les joueurs et le coach. Il a fallu que le capitaine Dani Parejo monte au créneau pour remettre les troupes au garde à vous. Sur les réseaux sociaux, rien ou presque, à peine une vidéo d’une minute et un hashtag lancé lundi soir en catimini pour envoyer des mots de soutiens. Bien trop peu, surtout quand on se rappelle de l’effervescence pour la ReAmuntada contre Bâle et celle presque réussie contre Séville en 2015 en Ligue Europa mais qui est terriblement symptomatique de la gestion du club depuis plusieurs mois. Ce 1/8 de finale retour de Champion’s, c’est Noël avec 20 degrés au thermomètre : on n’est pas dans l’ambiance d’un tel rendez-vous.

Secret défense

Comme à l’aller, Celades doit faire face à plusieurs forfaits de taille : Gabriel Paulista et Ezequiel Garay en défense centrale, Maxi Gómez en attaque. Cependant, il y aussi de bonnes nouvelles : Jasper Cillessen, Alessandro Florenzi, Francis Coquelin et Rodrigo Moreno sont de retour. Titulaire lors des deux derniers matches de Liga, le gardien néerlandais tient donc la corde pour être dans les cages à la place de Jaume Domenech. En charnière, c’est la grosse incertitude pour accompagner Mouctar Diakhaby : Hugo Guillamón le canterano revenu miraculeusement sur le devant la scène ou Francis Coquelin qui reculerait pour laisser le poste de 6 à Geoffrey Kondogbia ? Le choix de l’embarras… Ils savent que c’est impossible alors vont-il le faire ?

 

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