Dans un choc attendu pour jauger les progrès d’un côté et repartir de l’avant de l’autre, les deux équipes ont offert un spectacle bien inégal à Mestalla. Collectif, organisé et plus fort individuellement le Valencia de Celades a surpris, pendant que le Barça de Quique Setién, incapable de se montrer dangereux, a déçu. Vainqueur de ce duel (2-0) les Murciélagos se relancent dans la course à la Ligue des Champions alors que les Catalans vont devoir tenter de s’améliorer au son des premières critiques. Voici les notes de FuriaLiga.
Valencia
Barça
El MVP : le collectif du Valencia CF
Après la bouillie de football proposée la semaine dernière à Mallorca, sans Dani Parejo et avec un Rodrigo Moreno diminué et sur le banc pendant 1 heure, les chances du Valencia CF étaient pour le moins réduites contre un Barça certes poussif contre Granada et Ibiza mais sur une nouvelle dynamique. C’est peut-être dans ces circonstances-là, quand il est au mur, que le VCF est le plus dangereux. L’ensemble de l’équipe a été excellente, emmenée par une charnière Gabriel-Garay intraitable et un double pivot Kondogbia-Coquelin démoniaque (20 ballons récupérés à eux deux). Même le penalty manqué par Maxi Gómez en début de match n’a pas sapé le moral des Blanquinegros. Un partidazo, tout simplement.
El Patrón : Gabriel Paulista
Si son but avait été validé, il aurait mérité la note maximale tant le défenseur central a été excellent. Sa complémentarité avec Garay a parlé et c’est tout le collectif che qui s’est mis au diapason. Le quatuor de l’axe Gabriel-Garay-Kondogbia-Coquelin a rayonné. Depuis des semaines, le défenseur central affirme sa volonté de jouer pour la Roja, il serait temps d’accélérer la paperasse en vue de l’Euro.
La Decepción : Arthur Melo
Arthur Melo revient après avoir traîné une blessure ces deux deniers mois et physiquement cela s’est vu. Emprunté le Brésilien n’a jamais semblé capable de se mettre en mouvement permanent et d’offrir des solutions à ses coéquipiers. Toujours aussi fin avec le ballon et précieux dans la conversation, il va falloir faire bien plus pour convaincre Quique Setién de son importance. A contre courant surtout en fin de première période, il a semblé plusieurs fois perdu sur le terrain, faisant souvent les mauvais choix. Surement également en perte de confiance, il n’a pas osé tenter sa chance dans une position favorable alors que le Barça avait enfin réussi à se mettre en position de tir après une première mi-temps stérile. Sans faire des merveilles l’entrée d’Arturo Vidal dont la puissance physique et les mouvements ont tout de suite apporté à son équipe, montre l’étendu du travail qui attend Arthur.
La Buena Sorpresa : Le mental de Maxi Gómez
Manquer un penalty contre le Barça, en général, ça ne pardonne pas. Encore moins en début de match, sur la première véritable incursion che dans le camp blaugrana. Mais Maxi Gómez n’est pas fait du même bois que les autres. Omniprésent dans le jeu blanquinegro, il a pesé dos au but et face au jeu. Provocateur, remiseur et double buteur : le Charrua a eu les ressources mentales pour transformer un match qui s’annonçait perdu d’avance pour lui en démonstration.