Une nouvelle journée de Liga riche en surprises avec des ogres qui n’ont pas réussi à accrocher la victoire ce week-end. Derrière, la chasse s’organise et les poursuivants sont nombreux. Retour sur les prestations qui valent le détour après cette 12e manche de la Liga.
Unai Simon (Athletic Bilbao) : Le portier basque n’était pas au mieux ces dernières semaines comme son équipe. Face à Villarreal, il a pourtant de nouveau montré qu’il était un gardien excellent. En plus de multiplier les arrêts pour écoeurer le sous marin jaune, Unai a été très bien à la relance pour très vite alerter ses offensifs. Un excellent match pour un gardien encore en apprentissage.
Cote (Eibar) : Les Armeros rament clairement en ce début de championnat et se cherchent un schéma en plus d’un souffle. Cote sur un côté alterne le très bon et le décevant. Face à Leganés, c’est son meilleur côté qu’on a vu avec en plus une passe décisive pour Charles qui a permis l’égalisation des Basques.
Kiko Olivas (Valladolid) : Équipe très bien en place, Valladolid offre un football sérieux et un bloc toujours bien équilibré. Face à Mallorca ça a suffit pour faire une jolie différence et derrière Olivas a été impérial pour éviter à son équipe d’être pris dans l’intensité des insulaires. Un match vraiment intéressant pour le central.
Jules Kounde (Sevilla) : L’ancien Bordelais est en plein apprentissage à Séville. De remplaçant, il a été catapulté titulaire avec l’absence de Carriço et une chose est sûre, le Français monte en puissance. Face à l’Atletico, Jules a été malmené mais a tenu bon et a même enfilé le costume de sauveur pour éviter au ballon de franchir les filets en fin de match. Un peu aidé de la main, Kounde commence parfaitement son histoire avec son nouveau club.
Sidnei (Betis) : L’ancien du Depor a livré un match sérieux face au Real. Les Beticos n’ont rien fait d’autre que défendre durant 90 minutes et ils l’ont plutôt bien fait. Solide, Sidnei a renvoyé énormément de ballon de la tête avec son compère Feddal.
Ruben Garcia (Osasuna) : L’ailier est dans une forme olympique et permet une nouvelle fois à Osasuna de faire parler la poudre à domicile. Inspiré et décisif, le tatoué a marqué un but et délivré pas moins de 3 passes clés face à Alaves. Un nouveau très grand match pour lui.
Campana (Levante) : Il est le meilleur milieu de terrain de Levante depuis le début de saison. Encore une fois, face au Barça il a répondu présent en marquant le but de l’égalisation. Inspiré défensivement, en place dans le replacement mais surtout toujours en mouvement, il a encore une fois montré une super image de lui et de son club. Les Granotes se sont une nouvelle fois offert un grand avec la manière.
Dani Parejo (Valence) : Le milieu n’a pas été le meilleur mais encore une fois, il symbolise une certaine idée du Valence. Un club qui sait se magnifier dans la tempête, auteur du but égalisateur, le capitaine répond encore et toujours présent. Chef d’orchestre mais aussi général, Dani Parejo est encore dans une forme incroyable ce qui contribue pour beaucoup à ne pas voir son club sombrer.
Portu (Real Sociedad) : La Real Sociedad privée de Martin Odegaard affrontait une excellente équipe de Granada. Dans un match terne et avec peu de situations, Portu a trouvé le moyen de faire trembler les filets deux fois, pour offrir une victoire importante à son équipe. Les Basques sont co-leader de Liga, ont montré qu’ils savaient jouer sans le Norvégien et que ce groupe pouvait être plus qu’un feu de paille.
Chimy Avila (Osasuna) : L’Argentin est encore et toujours l’homme qui permet à Osasuna d’être plus qu’un promu ambitieux. Infatiguable, inspiré, décisif devant les bois et collectif, l’ancien de Huesca a livré une prestation magnifique face à Alaves. D’abord passeur, il a ensuite marqué un magnifique but avant de continuer à être partout sur le front de l’attaque. Une nouvelle prestation cinq étoiles et Osasuna continue de vivre un conte de fées.
Angel Correa (Atletico) : Poussé dehors cet été, l’Argentin fait un retour au premier plan remarqué en profitant de la blessure de Joao Felix et des méformes de Lemar et Vitolo qui ont du mal à enchaîner sur la durée. Correa dans un rôle de neuf et demi permet à l’Atleti d’être plus dangereux tout en étant plus équilibré. Libre, il profite des espaces que lui offre les courses de Morata et Diego Costa, sa deuxième mi-temps face à Seville est excellente. Tout n’est pas encore parfait mais il permet vraiment de rendre le football sans Joao Felix plutôt agréable.
Benjamin Bruchet
@BenjaminB_13