Liga / Osasuna – Valence : Celades déjà sans idée, Osasuna prêt à passer la seconde ?

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Ce match entre Navarrais et Valenciens a tout d’un choc fort plaisant sur le papier. Cependant, Osasuna ronronne encore cette saison quand Valence semble perdre ce qui a rendu le club performant pour ne devenir qu’une version moins bonne et surtout bien intéressante. Avant match.

Pour clôturer ce week-end Liga, l’Osasuna de Jagoba Arasate reçoit le Valence d’Albert Celades. Engagés sur plusieurs tableaux et en pleine campagne de groupes de Ligue des Champions, les coéquipiers de Rodrigo et Dani Parejo ne sont pas au mieux sans être non plus au fond du trou. De leur côté, les Navarrais ronronnent clairement, capable de créer beaucoup sans pour autant réussir à faire trembler régulièrement les filets. Alors qui s’offrira ce choc et se remettre dans le bon chemin, présentation ?

Transformer les nuls en victoire du coté d’Osasuna 

Le promu navarrais est une équipe solide de Liga depuis son retour au plus haut niveau. Une seule défaite en neuf journées mais aussi que deux victoires. Le reste ? Des nuls fort logiquement. Pourtant, sur le papier et sur le terrain Osasuna n’est en aucun cas une équipe qui cherche avant tout à être solide. Le 4-4-2 avec des ailiers très offensifs et des latéraux qui avalent des kilomètres permettent de générer énormément de situations sans pour autant réussir à faire trembler les filets. En neuf journées, Osasuna n’a marqué que sept pions, c’est insuffisant mais ça permet tout de même à l’équipe de prendre des points.

Défensivement, le 4-4-2 et la faculté d’attaque rapide des Navarrais leur permet tout de même d’être solide défensivement. En neuf journées, l’équipe n’a concédé que huit buts. Cette solidité ne doit pas permettre de coller une étiquette d’équipe à vocation permet défensive, la responsabilité d’Aridane Hernandez à la relance et la présence de Fran Merida au centre de terrain permet de montrer le contraire notamment.

Où va Valence ? Dans le mur ? 

Le rythme du club Che est moyen, c’est une certitude. Coincé dans le centre du classement, les hommes de Celades gagnent peu, concèdent surtout des nuls et quelques défaites frustrantes. Ce ratio moyen et surtout le contenu très faible proposé sur le terrain n’inaugure rien de bien pour la suite de la saison. Albert Celades semble sans idées, incapable d’insuffler sa patte, il fait simplement du Marcelino sans en avoir le talent ni les capacités. Comme dans le Villarreal post-Marcelino, l’héritage est toujours présent sans être magnifié et conduit le club à une léthargie dévastatrice.

Sur le terrain, les absences ou les baisses de formes de Gaya, Soler ou encore Rodrigo mettent logiquement un coup à la force de frappe de Valence. Ferran continue de montrer qu’il est un excellent joueur de complément et Kang In semble encore avoir du mal à gérer la pression entourant le haut niveau. Face à Lille cette semaine et l’Atletico Madrid le week-end dernier, le club Che a concédé deux nuls favorable sur le papier mais pas vraiment mérités sur le terrain. Dans le nord de la France, Valence n’a jamais vraiment pesé sur la rencontre quand Galtier a très bien lu la partie. Face à l’Atletico, c’est une dizaine de minutes de folies qui a permis aux hommes de Celades d’arracher un point après avoir été dominés le reste de la partie.

Les clés du match : Le niveau de Chimy Avila et la vie sans Rodrigo 

Osasuna est clairement dépendant du niveau de Chimy Avila. L’Argentin est vital que ça soit dans la surface ou loin de celle-ci. Son jeu lui permet d’exister seul, loin d’un collectif jouant pour lui, l’ancien de Huesca peut lancer le pressing, vivre loin de la boite tant en étant létale dedans. Les buts ne viennent pas encore très régulièrement mais sa présence change l’image offensive des Navarrais. L’homme qui l’accompagnera devant n’est pas encore fixé dans l’idée de Jagoba, Adrian permet d’avoir un duo équilibré mais Brandon permet d’avoir une autre pointe capable de marquer son lot de buts. Face à un adversaire en petite forme, Osasune peut passer la seconde.

Du côté de Valence, Dani Parejo est l’homme de référence du club. Au milieu, Dani est un chef d’orchestre et aussi le général d’une équipe en perte d’identité et toujours marquée par une guerre interne qui a conduit au licenciement d’énormément de personnes compétentes. L’autre joueur qui fait la pluie et le beau temps est Rodrigo, le buteur, par sa capacité à lire les espaces et surtout à bien orienter son corps lui permet de faciliter beaucoup de choses. Sa présence rend par exemple bien meilleur Gameiro ou encore Maxi. Cependant, sa non-présence dans le onze de départ face à Lille qui devrait se reproduire pour cette journée laisse penser qu’encore une fois, Valence ne produira peu offensivement.

Quelques absences de marques 

Valence a notamment retrouvé Kondogbia et Gaya cette semaine mais est toujours privé de Piccini et surtout Guedes. Même si le Portugais est loin de faire l’unanimité, son profil peut en faire une arme intéressante surtout en sortie de banc. Du côté d’Osasuna, Unai Garcia, Facundo Roncaglia, Robert Ibanez et Kike Barja sont absents. Moncayola est de retour dans le groupe.

Onze probables 

Osasuna

Valence

Benjamin Bruchet 

@BenjaminB_13

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