Mondial 2019 – Hermoso MVP, Mapi León en Patrona et Vilda en Decepción : les notes d’Espagne – Afrique du Sud (3-1)

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Que ce fut dur ! Menée à l’entame de la dernière demi-heure, la Roja s’en est sortie grâce à deux penalties généreux. Voilà la Selección en tête du groupe B du Mondial 2019 ! Jenni Hermoso décisive, Mapi León en patronne de la défense, la belle surprise Lucía García et Jorge Vilda en flop : voici nos notes de cet Espagne-Afrique du Sud (3-1).

La MVP : Jenni Hermoso

La meilleure buteuse de la Liga a sauvé la Roja d’une défaite surprise. Certes, en 1re période, elle a beaucoup décroché, se retrouvant même dans son propre camp alors que 6 joueuses étaient dans le camp sud-africain. En 2e période, c’est elle qui sonné la révolte, en décochant un zapatazo sur la transversale (47e). C’est ensuite elle qui a provoqué puis transformé le 1er penalty (68e). Encore elle qui inscrit le 2e penalty. Leader technique et déjà co-meilleure buteuse de la compétition.

La Patrona : Mapi León

La gauchère du Barça a tenu la défense espagnole à bouts de bras. Tandis que Marta Torrejón, Irene Paredes et Marta Corredera ont été fébriles, Mapi León a mis de l’ordre derrière, prise une seule fois de vitesse en 2e période. Elle a failli ouvrir le score sur coup franc en début de match. Une très bonne entrée en matière qui doit inspirer ses coéquipières.

La Sorpresa : Lucía García

Des deux García basques, on attendait davantage Nahikari que Lucía. Pourtant, c’est bien la buteuse de l’Athletic qui est entrée en jeu à la pause. Percutante, moins inhibée que ses coéquipières, elle a joué un rôle décisif. Elle a provoqué le 2e penalty de la Roja, avant d’inscrire le 3e but, synonyme de 1re place du groupe.

La Decepción : Jorge Vilda

Clairement, sans les deux penalties siffés en faveur de la Roja, il n’aurait pas trouvé la solution pour venir à bout de l’organisation clinique de l’Afrique du Sud. Son 4-3-3 a été inopérant en 1re période, ses joueuses se contentant de jouer à la baballe et s’exposant aux contres. A son actif malgré tout, le double changement opéré à la pause avec les sorties de Vicky Losada et Amanda Sampedro et les entrées d’Aitana Bonmati et Lucía García qui ont amené plus de spontanéité. Mais il s’en est fallu de très peu pour que la Selección soit déjà un pied hors du Mondial. Un sursaut est attendu contre l’Allemagne, un adversaire d’un tout autre calibre.

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