Dans un Juventus Stadium en feu, la Juventus avait rendez-vous avec l’Histoire. Alors que tout le monde donnait l’Atlético largement favori pour la qualification en 1/4 de finale avec ses 2 buts d’avance, la Vieille Dame a renversé le Cholismo. Porté par un Cristiano Ronaldo taille géant et un Bernardeschi incandescent, les Bianconeri s’offrent le scalp des Indios, 3 semaines après avoir bu la tasse au Metropolitano. Voici nos notes d’un partidazo qui fera date.
Juventus
Atlético
Le MVP : Cristiano Ronaldo
Cette performance de Cristiano Ronaldo est une représentation de ce qu’est devenu le Portugais avec ses performances en Champion’s : une légende. Face à un Atlético qu’on pensait insubmersible, il a rodé en attendant sa chance. Son premier but a fini de faire couler Juanfran. Sur son deuxième, il a mis toute sa hargne pour confirmer l’excellent match de son équipe. Pour finir ? Un penalty tout en rage qui signe un deuxième triplé face à l’une de ses victimes favorites et une promesse d’avant-match tenue. Ronaldo est un monstre et a confirmé ce pourquoi la Juve l’avait le recruté : sa capacité à tordre l’Histoire.
El Patrón : Giorgio Chiellini
L’Italien est le patron de cette Juve. Ce soir, il avait un adversaire direct : Álvaro Morata. Toujours sur ses basques, le central l’a petit à petit fait sortir de son match. Toujours plus prompt dans les duels, il a grignoté son ancien coéquipier. En seconde période, l’ancien attaquant de Chelsea n’avait plus pieds et a coulé. Chiellini a réussi son pari : l’Espagnol veut se faire la peau de Chiello et ne s’intéresse plus au ballon. Une parfaite synthèse de ce match.
La decepción : Thomas Lemar
Le Français avait encore une fois la confiance de son coach malgré des performances très en dessous des attentes. À gauche, il devait permettre à l’Atlético de bien faire vivre son ballon. Sauf que l’ancien milieu de Monaco a surtout fait étalage de ses lacunes avec un florilège d’erreurs et d’approximations. Sorti avec l’heure de jeu, le champion du monde a coulé à pic. La suspension de Thomas Partey était bien plus préjudiciable que prévue.
La bonne surprise : Federico Bernardeschi
Max Allegri a fait confiance à l’ancien ailier de la Fiorentina plutôt qu’à Paulo Dybala, inexistant à l’aller. Mobile, volontaire et libre de ses mouvements, Bernardeschi a été le créateur de la Vieille Dame. Passeur décisif sur le premier but, il s’est montré et a fait étalage de sa lecture du jeu et des espaces. Pour conclure, il a réalisé une percée magnifique qui termine sur une faute dans la surface d’Ángel Correa. Un match cinq étoiles, le binôme parfait de Cristiano Ronaldo.
Benjamin Bruchet
@BenjaminB_13