Trois jours après avoir été éliminé en Copa del Rey, le Real Madrid n’a pas lavé l’affront. Battus (0-1) par le Barça, les Vikingos ont définitivement dit adieu à la Liga dans leur antre de Santiago-Bernabéu. MVP, Patrón, Sorpresas et Decepción : voici nos notes de ce Clásico qui a encore une fois penché pour les Blaugranas.
Real Madrid
Barça
El MVP : Arthur Melo
Le Brésilien a souvent montré ses bonnes dispositions cette saison mais Ernesto Valverde rechignait un peu à lui offrir les meilleures opportunités. Titulaire lors de ce Clásico, Arthur a été déterminant pour le Barça, non seulement car sa qualité de passe et de décision sont remarquables, mais aussi qu’il libère Iván Rakitic, qui retrouve ses facultés offensives dès qu’il n’est pas cantonné à un rôle de placement. Malgré un match de très grande qualité, Txingurri a préféré le sacrifier pour les 20 dernières minutes pour faire entrer Arturo Vidal.
El Patrón : Clément Lenglet
Le gaucher a livré une prestation impressionnante sur la pelouse du Santiago-Bernabéu. Impeccable dans les duels, souverain dans ses interventions, on l’a même vu faire du dépassement de fonctions. Pour couronner le tout, il s’est permis le luxe d’aller tamponner Sergio Ramos en adressant un coup de coude au maître en la matière.
Las buenas Sorpresas : Iván Rakitic et Sergi Roberto
Ce dont a besoin le Croate, c’est de pouvoir se projeter, ne pas rester une sorte de modeste passeur de plats au milieu. Grâce à Arthur Melo, Rakitic a brillé, principalement en 1re période. Mis dans les meilleures dispositions par l’action combinée de Sergio Busquets et d’Arthur, il a rappelé quel joueur il pouvait être. Mention spéciale pour ce bijou de petit piqué par dessus Thibaut Courtois, un but qui vaut quasiment une Liga pour le Barça.
Souvent critiqué – à raison – pour ses partitions inachevées et lacunaires, Sergi Roberto a peut-être livré son meilleur match de sa saison. Ponctuée d’une passe décisive pour Rakitic, le canterano est apparu plus à son aise en position de latéral droit après avoir sombré comme ailier mercredi en Copa del Rey.
La Decepción : Gareth Bale
On ne pourra pas dire que Santiago Solari ne lui a pas donné sa chance, une nouvelle fois. Isco aurait bien aimé la même mansuétude… Titulaire à la place du soldat Lucas Vázquez, le Gallois a juste été insignifiant, sans volonté, à mille lieues de ce que réclame le maillot merengue comme peut le démontrer l’ailier espagnol. Même Florentino Pérez s’est lassé de Bale, le point de non-retour est atteint.