Dans un stade Benito-Villamarín en ébullition, le Betis a longtemps cru tenir d’ores et déjà sa qualification en finale. Mais au mental, le València CF a remonté deux buts, notamment grâce à une entrée décisive de Kévin Gameiro, passeur et buteur. Voici nos notes de cette 1/2 aller de Copa del Rey complètement folle!
Betis
Valencia
MVP Joaquín
Évidemment on aurait pu mettre Canales, Carvalho ou Lo Celso mais c’est si beau de voir Joaquín, l’éternel, marquer un gol olímpico (un corner direct) dans son stade pour une 1/2 de Copa que le cœur doit passer avant tout. Un pas de plus dans la légende bética ! Et le « pire » dans tout ça, c’est que l’afición blanquinegra adore aussi son ancien capitaine. Tout pour plaire. Hulio !
El Patrón Sergio Canales
El País a titré sur la résurrection de l’ancien Merengue. Il y a beaucoup de ça dans la renaissance de la pépite de Santander. Jadis joueur talentueux mais intermittent, Canales est devenu régulier avec Setién. A chaque sortie il se bonifie. Masterclass, encore une fois.
La decepción : Carlos Soler
Depuis quelques semaines, on sent que le canterano baisse de niveau, au point de ne plus être un titulaire assuré. Nerveux, imprécis, sans impact, Soler n’est que l’ombre du joueur qu’il peut être. Ce 442 ne lui sied plus du tout, il perd son football sur un côté, lui qui est plutôt axial ou un interior de 433.
Les bonnes surprises : Cristiano Piccini et Kévin Gameiro
L’ancien du Betis avait les crocs sur son côté droit. Beaucoup de volume de jeu, à l’image de son match au Camp Nou. Sa meilleure version depuis…un match amical à Leicester cet été ! Bien sûr, il donne encore quelques sueurs froides mais il est en net progrès. Gros caractère.
Comment ne pas être étonné et ravi du retour au premier plan de Gameiro ? Entré en jeu à la place de Santi « La Ruina » Mina, l’homme au cocard a adressé une passe décisive à Cheryshev avant de marquer le but de l’égalisation. Quelle entrée en jeu ! MVP de la meilleure des climatisations de stade.
FM Boudet