Partidazo Coupe du Monde des Clubs / Real Madrid – Al Aïn : Une Maison Blanche qui tire à Bale réelles ?

Accueil Actu En avant Real Madrid

Que le Real Madrid soit en finale du Mondial des clubs n’est en soit pas une énorme surprise. C’est même d’une logique implacable. En revanche, l’adversaire de la Maison Blanche est une vraie surprise. Al Aïn, le club invité en tant que hôte de la compétition, a battu Wellington et surtout River Plate pour se hisser en finale. Pour ce partidazo qui clôture l’année merengue, un protagoniste retient l’attention : Gareth Bale. Présentation de ce choc et de ce que ce match peut changer pour la suite de la carrière du Gallois. 

La demi-finale fut une simple formalité pour le Real Madrid. Incapable de reproduire le même match qu’il y a 2 ans, Kashima a subi la foudre de Vikingos froids et portés par un duo Marcelo-Bale de retour à un niveau acceptable. Le Brésilien est un cadre et sa méforme n’était qu’un passage. Cependant, le statut de Bale est encore une énigme. Arraché à sa Premier League natale contre le plus gros chèque de l’histoire du football à l’époque, le Gallois n’a jamais vraiment fait l’unanimité. Entre sprints de folie pour mettre Bartra dans les rosiers, Décima de feu, retournée en finale de Ligue des Champions et blessures, l’histoire de Bale avec le Real Madrid a été parsemée d’embûches et de pressions médiatiques constantes.

Bale, de paria à solution ?

Dans la nuit de Kiev, une étoile filante a surgi. Cette brusque lumière, qui a illuminé le stade c’est Gareth Bale auteur d’une Chilena monumentale pour finir d’achever Karius et Liverpool. Auréolé d’une nouvelle coupe aux grandes oreilles (on parle du trophée évidemment, on n’attaque pas le physique on a dit), le Real redevient très vite le Real. Ronaldo et Zidane partent et devancent le Gallois qui avait lui aussi des idées de départ, voyant son histoire merengue sans avenir réel. Les semaines passent et Bale ne part pas. Le Real Madrid ne recrute personne offensivement et l’ailier redevient l’une des références offensives des Vikingos et enfin montrer qu’il est un jugador total.

A LIRE : Bale, une ultime opportunité à saisir

Sauf que Bale reste Bale. Rapidement ses limites dans les petits espaces resurgissent, tout comme les blessures. Lopetegui s’en va et avec Solari une nouvelle chance s’offre à lui. Dès qu’il est apte, le Gallois joue sur la gauche à la manière d’un Ronaldo. Il doit partir de son coté et faire mouche avec des courses en diagonale. Bien que cela ne soit pas parfait, avec son triplé face à Kashima, Bale vient de s’offrir son 10e but de la saison toutes compétitions confondues, un total encourageant pour la suite. Néanmoins, c’est toujours la même question sur un air de Stéphane Eicher qui revient quand Bale est en forme : combien de temps  ? Combien de temps avant que sa prochaine blessure vienne couper cette bonne dynamique ?

Un onze classique ?

Bale revient en forme au meilleur des moments. Même si l’année se termine, revoir le Gallois capable de faire des différences et surtout de combiner avec Marcelo offre un motif d’espoir pour enfin voir un peu du jeu cöté Real. Face à Al Aïn, une confirmation de ce retour en forme est attendu même si, encore une fois, le niveau de l’adversaire doit pondérer les analyses sur le niveau réel de la Casa Blanca. Pour cette finale, Solari devrait reconduire un onze similaire à celui aligné face à Kashima. Les Vikingos doivent continuer d’emmagasiner de la confiance et de remettre au même niveau toutes ses stars.

XI probable

Benjamin Bruchet 

@BenjaminB_13

 

Commentaires