OM 3 – 1 Athletic : les notes

Athletic Club En avant

En s’inclinant 3-1 au Vélodrome au terme d’un match indigne, l’Athletic a largement compromis ses chances de qualification contre l’OM et peut s’estimer heureux de n’avoir que 2 buts à remonter la semaine prochaine à San Mamés. Mais il faudra proposer infiniment plus pour espérer voir les 1/4 de finale de la Ligue Europa. L’illustre académicien marseillais de horsjeu.net Camelus Blaah nous fait l’honneur de noter l’OM. 

Olympique de Marseille (Blaah, Horsjeu.net)


Steve Mandanda (6) :
A la différence de ses coéquipers, il n’a pas réalisé de miracle ; il faut dire que les occasions pour ce faire se sont faites rares.

Hiroki Sakai (8) : Un héros très discret.

Adil Rami (4) : Aurait mérité mille fois de nous coûter un but à cause d’une relance affreuse, mais se fait punir sur une action où il est blanc comme neige.

Rolando (6) : Pas des plus sereins non plus à la relance, beaucoup plus à l’aise pour imposer sa masse.

Jordan Amavi (4) : Beaucoup de souffrance face à son vif ailier. Suite à sa blessure, quelques-uns de ses chevaux-vapeur semblent avoir été égarés en cours de soin.

Luiz Gustavo (8) : Empereur du milieu, on ne passe qu’avec sa permission. Et il est plutôt chiche dans ce domaine.

Maxime Lopez (8) : Virevoltant et juste, fly like a butterfly sting like a bee. Remplacé par Bouna Sarr (86′) : Sarr : Entré comme ailier, il avait fini par perdre l’habitude.

Florian Thauvin (7) : Et soudain toute une ville sombra dans l’angoisse. Remplacé par Clinton N’jie (63′) : Virevoltant et complètement siphonné, fly like a mouche à merde et sting like en position de hors-jeu.

Dimitri Payet (8) : Ses coups de pieds arrêtés se sont posés sur son match comme des crottes de nez sur un Van Gogh.

Lucas Ocampos (9) : La rage et l’adresse, une conjonction rare (pour l’instant en tout cas) : sachons l’apprécier.

Valère Germain (4) : N’a pas ménagé ses efforts, mais en Europe plus qu’ailleurs, seule l’efficacité compte. Remplacé par André-Frank Zambo Anguissa (71′) : Le menhir n’avait pas oublié ses pieds.

 

Athletic (¡Furia Liga!)

 

Iago Herrerín (3) : trop court sur le 1er but de Lucas Ocampos, coupable d’une faute de main sur la 2e réalisation de l’Argentin, le gardien a pourtant sauvé plusieurs fois son équipe, notamment devant Valère Germain en 1re période.

Mikel Balenziaga (1) : à peine de retour de blessure et catapulté titulaire par Kuko Ziganda. Une relance dans les pieds de Dimitri Payet pour le 2-0, peu de rythme, largué de A à Z par la vivacité de Flotov et Maxime Lopez. Sortie piteuse peu après l’heure de jeu. Remplacé par Íñigo Lekue (68′)

Xabier Etxeita (3) : il a été l’auteur de quelques sorties très virile surtout en première période. Match moyen, mieux dans les 45 dernières minutes, il sauve in extremis le but du 4-1 et accessoirement le triplé de Lucas Ocampos. Abandonné par Mikel San José devant lui, chaque ballon porté marseillais a été synonyme de danger.

Yeray Álvarez (5) : clairement le meilleur basque sur le terrain. Il a dû compenser les errements de Xabier Etxeita et Óscar De Marcos. Un apport plus mince à la relance mais comment faire avec des milieux aussi passifs ? Difficile de croire qu’il y a encore quelques semaines on ne savait pas s’il rejouerait au football.

Óscar De Marcos (3) : même les meilleurs soldats ont des jours sans. Pris dans le dos sur le 1er but, le plus polyvalent des zuri-gorriak a été incapable de peser offensivement. Il a souffert comme toute l’équipe basque.

Mikel San José (0) :  match indigne. Tout le temps en retard, beaucoup de déchets et de balles perdues. Très lent sur chaque intervention, il laisse filer Maxime Lopez sur les deux premiers buts. Complètement dépassé. Le Navarrais sera suspendu au match retour. Une bonne nouvelle pour l’Athletic finalement.

Beñat Etxebarría (3) : avec ses faux airs de punk à chien dans Ocho apellidos vascos, le meneur n’a pas eu d’espace pour créer du jeu. Il a beaucoup dézoné mais n’a jamais réussi à peser dans la relance basque tellement c’était immobile autour de lui. De plus, il a laissé beaucoup d’espaces dans son dos, Dimitri Payet et Maxime Lopez s’y sont engouffrés avec joie.

Markel Susaeta (1) : il a fallu qu’il prenne un carton jaune à l’heure de jeu pour se rendre que le capitaine des Leones était sur le terrain. Remplacé par Íñigo Córdoba (61′).

Raúl García (1) : quelques petites châtaignes comme d’habitude mais trop peu d’influence dans le jeu. Incapable d’imprimer son physique, il a été dégusté a la plancha par Luiz Gustavo. Pas dans son assiette, il n’a même pas mis de semelle à Maxime Lopez quand le Marseillais lui a mis un petit pont d’école. Remplacé par Mikel Vesga (76′).

Iñaki Williams (3) : de l’envie, du mouvement surtout en 1re période mais difficile de faire la différence avec des coéquipiers amorphes. Bien trop seul pour peser, mais déterminé, il a perdu de nombreux ballons faute de soutien.

Aritz Aduriz (2) : il se fait croquer par Adil Rami, son ancien coéquipier à Valencia, mais il cale son peno inexistant en emboucanant l’arbitre central et l’arbitre de surface avec une des plus vieilles ficelles du métier. Accessoirement, il s’est payé la cheville de Florian Thauvin. Un match de truand, la routine.

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