Un gardien infranchissable, un défenseur central revenu de nulle part, un doble pivote rugueux et doux à la fois et une attaque lumineuse avec une belle surprise kenyane : voici le XI de ¡Furia Liga! de la 19e journée !
Sergio Asenjo (Villarreal) : 7 parades toutes aussi cruciales les unes que les autres pour le gardien du sous-marin jaune. Un match monstrueux pour celui qui n’a jamais été épargné par les blessures. Cristiano Ronaldo et le Real Madrid en font encore des cauchemars.
Johan Mojica (Girona) : le latéral gauche colombien a mis Las Palmas au supplice pendant 90 minutes. Mention spéciale pour son délice de centre pour Olunga en début de 2e période qui a définitivement coulé l’équipe de Paco Jémez.
Thomas Vermaelen (FC Barcelona) : de zéro à héros, le défenseur central belge du Barça multiplie les sorties de classe depuis la blessure du taulier Samuel Umtiti. Ça va être difficile de le remettre sur le banc s’il continue comme ça, si on était Gerard Piqué, on se méfierait.
Juan Cala (Getafe) : associé à Bruno González en remplacement de Djené Dakonam, le central de Getafe a été solide, comme à son habitude. Et son but, le 2e de la saison, a non seulement permis à Getafe de prendre 3 points mais aussi de provoquer le départ de Míchel de Málaga.
Hugo Mallo (Celta) : 88 ballons touchés, 5 tacles, 2 interceptions, 2 duels aériens et seulement 1 faute pour le latéral celtista. Contre Levante, les hommes d’Unzué n’ont certainement pas réalisé leur meilleur match mais le latéral droit a été présent.
Manu García (Alavés) : 7 tacles, 5 duels, 2 interceptions, 3 fautes (la base) et un superbe but pour le capitaine d’Alavés contre Séville. Il ne lâche jamais, à l’image de son équipe qui sort de la zone rouge.
Pablo Fornals (Villarreal) : Rodri aurait pu prendre sa place dans ce XI mais ce subtil lob plein de sang froid en toute fin de match au Bernabéu, il fallait être sacrément équipé pour le tenter !
Michael Olunga (Girona) : à quoi ça peut tenir le foot ? Avant la sortie de Stuani à la mi-temps de Girona-Las Palmas, l’attaquant était proche d’un départ. A la 90e minute, Olunga repartait avec le ballon du match. Un triplé, une passe décisive et les félicitations du président kenyan en prime : on n’a pas vu mieux depuis Denis Oliech.
Lionel Messi (FC Barcelona) : « les matins se suivent et se ressemblent » chantait Joe Dassin. Les matches de Messi aussi. La Pulga est sur une autre planète, plus la pleine de chercher de superlatifs tellement il survole la saison. Ça ne nous rendra pas Joe mais c’est déjà une bonne compensation.
Gerard Moreno (Espanyol) : pas le plus médiatique, pas le plus bling-bling, pas le plus beau mais bon sang quel joueur de ballon ! Encore un but, son 8e de la saison, soit 50% des réalisations pericas et un plaisir à regarder jouer. Si seulement l’Espanyol pouvait être aussi ambitieux que le jeu de son attaquant…
Luis Suárez (FC Barcelona) : certes il y a eu ce lob magnifique pour égaliser à 2-2. Mais surtout il y a eu ce face-à-face brillamment remporté face à Rulli pour donner l’avantage au Barça. L’anticipation, la technique, la finition : el Pistolero a tiré à balles réelles à Anoeta, un stade qui lui résistait depuis trop longtemps.