Jusqu’au 25 décembre, Furia Liga vous propose de voyager dans l’histoire du football espagnol à travers des anecdotes savoureuses de personnalités qui ont marqué la Liga. Découvrez chaque jour une nouvelle histoire !
Au Real Madrid, le numéro 7 revêt une importance particulière. L’acquérir se mérite et ce n’est pas Cristiano Ronaldo qui dira le contraire. En effet, lors de son arrivée à la Casa Blanca et tout Ballon d’Or qu’il était, le Portugais n’a pas pu récupérer le précieux numéro qu’il portait à Manchester United. Ce fut donc le 9 en attendant le départ par la porte de derrière de Raúl Gonzalez Blanco, sorte de 1re version du gendre idéal madridiste avant l’opus définitif Iker Casillas.
Avant le buteur, le 7 a été porté par un certain Juanito. Dans les années 80, aidé notamment par Jorge Valdano et la célèbre Quinta del Buitre, le milieu de terrain a renversé les pires situations en Coupe d’Europe. A cette époque, le Real Madrid était capable de remonter régulièrement 2 voire 3 buts lors de matches retours complètement fous à Santiago Bernabéu. C’est même devenu une marque de fabrique, « el espíritu de Juanito« , que les supporters invoquent chaque fois que le Real Madrid doit réaliser un exploit.
Ce numéro 7, un des symboles de l’élégance merengue, a pourtant échu à 2 joueurs… colchoneros ! Juanito et Raúl ont été formés à l’Atlético de Madrid avant de rallier el eterno rival. Lors de sa présentation en 1977, Juanito n’a pas fait les choses à moitié pour déclarer sa flamme : « Jouer pour le Real Madrid est comme toucher le ciel, le Real Madrid a toujours été ma priorité et Madrid a toujours été ma ville préférée ». Quant à Raúl, il a « trahi » quand Jesús Gil, président aussi escroc qu’emblématique, a fermé la cantera de l’Atleti. Et c’est ainsi que deux joueurs promis à jouer en rouge et blanc ont écrit de magnifiques chapitres de l’histoire merengue !