Des petits nouveaux et des héros récurrents dans notre XI de la 4e journée. Un XI teinté de Bleu-Blanc-Rouge puisque trois Tricolores et un ancien de Ligue 1 en font partie.
Leandro Chichizola (Las Palmas) : 2e nomination dans notre XI en 4 journées pour l’ex arquero de River Plate qui a sorti 5 parades contre l’Athletic. Costel Pantilimon (Deportivo de La Coruña) a lui aussi sorti 5 ballons et Gorka Iraizoz (Girona) s’est même interposé 7 fois mais, différence notoire, l’Argentin n’a, lui, encaissé aucun but et l’UDLP a pris 3 points précieux.
Théo Hernández (Real Madrid) : Le Français, tout récent merengue, vivait sa deuxième titularisation de suite et il avait la lourde tâche de remplacer un Marcelo suspendu. Une mission qu’il a rempli parfaitement. Très tonique, il a été très propre défensive et plutôt en jambes offensivement. Un match encourageant qui tranche avec sa copie bien pâle de la semaine dernière.
Samuel Umtiti (FC Barcelona) : 5 interceptions, 6 dégagements et seulement 1 faute pour le défenseur français contre Getafe. Et il fallait bien ça pour renverser la vapeur face à des Azulones compliqués à manœuvrer pendant une heure. Oui, le patron de la défense blaugrana c’est bien lui.

Ximo Navarro (Las Palmas) : l’Espagnol qui est arrivé cet été à Gran Canaria monte en puissance, comme son équipe. Associé à Mauricio Lemos, il a été impeccable face à un Athletic qui avait laissé au repos Iker Munian et Aritz Aduriz, deux de ses meilleures armes offensives. Très propre, il a coupé de très nombreuses offensives basques sans faire la moindre faute et s’est même payé le luxe d’être très bon à la relance.
Victor Sánchez (Espanyol) : il a beaucoup taclé (9 fois), il a très bien complété Mario Hermoso sur le côté droit de la défense et intercepté 5 ballons. Le trentenaire perico a fait parler son expérience sur son côté droit.
Geoffrey Kondogbia (Valencia CF) : Le Français, déjà indéboulonnable dans le milieu des Che. l’est aussi dans le XI de ¡FuriaLiga! Pour la 3e semaine consécutive, l’ancien de Séville a été rayonnant au milieu. Bon à la récupération, parfait dans l’orientation du jeu, il a permis à Valencia de rendre une très belle copie face à Levante lors du derbi valenciano.
Gaku Shibasaki (Getafe) : parfois les mots sont inutiles et les images parlent mieux d’elles-mêmes.
Andrés Guardado (Betis) : depuis son retour en Liga, le Mexicain conjugue au plus-que-parfait. Aucun déchet, un engagement perpétuel et des passes au millimètre. La passe qu’il adresse à Joaquín doit être enseignée dans toutes les écoles de foot et dans tous les cours de maths tant la courbe est parfaite.
Joaquín Sánchez (Betis) : décidément, l’Andalou est éternel ! Contre le Deportivo de La Coruña, le numéro 17 du Real Betis Balompié a inscrit un doublé, comme à la plus belle époque. Un coup de tête en embuscade et un duel remporté à la réception d’une offrande d’Andrés Guardado. Proverbe espagnol : c’est dans les vieux pots qu’on fait les meilleurs gaspachos.
Cédric Bakambu (Villarreal) : l’ancien Sochalien a été un des grands artisans de la victoire du sous-marin jaune face à Alavés. L’attaquant Congolais a été très remuant, décrochant très souvent et a permis à son équipe de respirer offensivement. Double buteur, il ouvre la marque sur une frappe contrée et marque un but tout en finesse pour sceller le 3-0. Une prestation 3 étoiles pour le numéro 9.

Borja Mayoral (Real Madrid) : en l’absence de Karim Benzema, blessé, et Cristiano Ronaldo (suspendu), l’international sub21 n’a pas manqué l’occasion de se mettre en valeur sur la pelouse de la Real Sociedad. Un but de renard des surfaces et une « passe décisive » sur le csc de Kevin Rodrigues : l’ancien joueur de Wolfsbourg n’a pas gâché sa première titularisation de la saison en Liga.
Comme chaque semaine nous ajoutons également le FLOP de ¡ FuriaLiga ! Sans surprise, c’est Alavés qui décroche la timbale. Successeur d’El Flaco Pellegrino, Luis Zubeldía n’a pas eu le temps de montrer ce dont il était capable. Quatre petits matches et puis s’en va. Agur Míster mais quelque chose nous dit qu’Alavés s’est plus trompé de mercato que de coach.
François Miguel Boudet et Benjamin Bruchet